Kenneth Kelly, dans son livre Color Eng. de 1965, pense que 22 est le nombre maximum pour une personne "normale" et que 9 couleurs peuvent être discriminées même par les personnes ayant un défaut de vision.

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Robert et Ellen Carter vérifièrent dans l'espace de couleur CIE L*u*v* que pour être discriminées 2 couleurs doivent être éloignées de plus de 40CIE L*u*v* unités.
Ils proposèrent une palette de 25 couleurs séparées d'au moins 51.6 unités.

Discriminer une couleur est une chose. La nommer, une autre. Le Natural Color System part des 6 couleurs élémentaires d'Herring: jaune, rouge, bleu, vert, blanc et noir et le transforme en un système cohérent de 27 couleurs.

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Paul Green-Armytage, en 2010, propose un alphabet de 25 couleurs (+1 pour le fond) utilisable. Pour aider à la reconnaissance des couleurs, il leur donne un nom commençant par la lettre qu'elles identifient.

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B pour bleu, R rouge, Y jaune, G vert, P rose sont évidents pour un anglophone.
Mais ebony (ébène) pour noir, iron (fer) pour gris et orpiment (espèce minérale utilisé en pigment) pour orange sont moins évident.
Quand aux autres termes, il faut avoir de la culture:
Damson ou prune de Damas est le nom anglais de la quetsche.
Honeydew est un melon ou un miellat
Mallow est la plante mauve
Quagmire se traduit par bourbier
La xantine est un pigment de la famille des purines.
La zinnia est une plante d'Amérique.

voir: A Colour Alphabet and the Limits of Colour Coding de Paul Green-Armytage
http://vladowiki.fmf.uni-lj.si/doku.php?id=notes:rcolor