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mardi 2 avril 2019

Drapeaux musulmans (7): takbir

La profession de foi shaada n'est pas le seul texte marqué sur les drapeaux islamiques.

On trouve aussi le takbir Allahu akbar (arabe : الله أَكْبَر, Dieu est grand).

Il apparait sur le drapeau actuel de la république d'Irak dans un style coufique propre aux traditions de l'islam local.

iq.gif

Il apparait aussi 22 fois en style coufique sur le drapeau de son ancien adversaire de 1980 la république islamique d'Iran ainsi que sur le drapeau de l'Organisation de la conférence islamique dans une calligraphie arabe moderne.

140px-Flag_of_Iran.png Iran 1980

int-oic2.jpg Organisation de la conférence islamique (1981-2011)

lundi 1 avril 2019

Drapeaux musulmans (6):shaada

Les musulmans ne sont pas censés sacraliser d'icônes, de couleurs ou de façon plus générale des choses, car cela est considéré par eux comme allant contre l'esprit du monothéisme, un certain iconoclasme plus ou moins strict existe dans l'islam.

Ainsi, les musulmans se servent plutôt de versets du Coran calligraphiés comme dans le palais de l'Alhambra, des formes géométriques (arabesques) ou de représentation de la Ka'ba pour décorer les mosquées, les maisons et les lieux publics. On retrouve ainsi ces caractères arabes dans certains drapeaux.

La chahada, l’attestation de foi en islam, signifie « Il n'y a de dieu qu'Allah et Mahomet est son messager. » لآ إلَـهَ اِلا الله محمد رسول الله / lā ilāha illa-llāh Muḥammadan rasūlu-llāh.

sa.gif Arabie Saoudite 1932

On retrouve cette phrase sur plusieurs drapeaux historiques :

ik_ghamzat2.jpg Imanat du Caucase (1834)

ye_imam2.jpg Royaume Mutawakkilite du Yemen (1918-1927)

al_qaeda2.jpg Al-Qaeda (1988-2011)

so-mln96b.jpg Somaliland (1996- )

af-1997b.jpg Emirat Islamique d'Afghanistan (1997-2001)

iq-isis2.jpg Etat Islamique d'Irak et du Levant (2006-2018)

dimanche 31 mars 2019

Drapeaux musulmans (5): noir et blanc

L'islam ne possède pas de symboles officiels. Toutefois, Mahomet pour des raisons politiques était tenu de représenter la communauté musulmane naissante sous un ou plusieurs drapeaux, particulièrement en temps de guerre. Selon plusieurs sources historiques, deux drapeaux auraient été hissés lors des batailles, le premier entièrement noir, appelé Al-Raya, et le deuxième intégralement blanc, appelé Al-Liwa.

D’après d’autres sources, ces deux drapeaux auraient été frappés de la chahada et auraient remplis un rôle bien défini : le drapeau Al-Raya n’aurait été utilisé que pour les guerres, alors que le drapeau Al-Liwa aurait eu un rôle uniquement politique. En effet, si le drapeau blanc, symbole de paix, garantit des manœuvres militaires, le drapeau noir, symbole de guerre, promet, quant à lui, l'engagement des hostilités.

De nos jours, le drapeau Al-Raya est considéré par les chiites duodécimains comme le futur étendard de l’islam, lors du retour du Mahdi

ana-n.gif

Les drapeaux noirs ont été les emblèmes officiel de pays comme l'Afghanistan ou la Cyrénaïque:

af-1901b.jpg Exalted State of Afghanistan (1901-1928)

ly-cyr2.jpg Cyrénaique (1843-1950)

Les drapeaux portant la chahada, sont régulièrement utilisés ou détournés par des groupuscules jihadistes.

al_qaeda2.jpg Al-Qaeda (1988-2011)

af-1997b.jpg Emirat Islamique d'Afghanistan (1997-2001)

iq-isis2.jpg Etat Islamique d'Irak et du Levant (2006-2018)

samedi 30 mars 2019

Drapeaux musulmans (4): vert

Le Coran fait de nombreuses fois référence à la beauté du Paradis, présenté comme un magnifique jardin verdoyant4, ce qui renvoie dans l’imaginaire collectif à la couleur verte. De plus, certains versets du livre saint de l'islam, font directement référence à cette couleur, ce qui expliquerait la popularité qu’aurait acquise cette couleur parmi les populations musulmanes. Par ailleurs, Mahomet aurait aussi déclaré que le vert était sa couleur préférée

A la fin de la période ottomane, l’utilisation distincte du rouge pour les institutions laïques, et du vert pour celles religieuses, était une pratique répandue.

En 1977, le voyage du président Sadate en Israël fut considéré par Kadhafi comme un acte de trahison à l'égard de la cause arabe, ce qui entraîna l'abandon du drapeau utilisé jusqu'alors et son remplacement par un autre, uniformément vert. Dans l'esprit du leader libyen, il s'agissait à la fois de symboliser la Révolution verte, c'est-à-dire la lutte contre la sous-alimentation de son pays, et l'appartenance de celui-ci à la tradition religieuse islamique

ly_1977.gif
République arabe populaire socialiste de Libye (1977-2011)

Le vert se retrouve dans les drapeaux actuels de pays musulmans:

120px-Flag_of_Saudi_Arabia.svg.png Arabie Saoudite 1932

120px-Flag_of_Pakistan.png Pakistan 1948

120px-Flag_of_Algeria.svg.png Algérie 1958

120px-Flag_of_Mauritania.png Mauritanie 1959

120px-Flag_of_Turkmenistan.png Turkménistan 1992

Une bande verte représente la communauté musulmane des pays suivants:

160px-Flag_of_Sri_Lanka.png Sri Lanka 1951

120px-Flag_of_India.png Inde 1948

vendredi 29 mars 2019

Drapeaux musulmans (3): rouge

De nombreux chefs politiques arabes utilisaient le drapeau rouge comme emblème.

On peut citer: les Ottomans avant la prise de Byzance, le sultan du Maroc avant 1915, le dey d'Alger avant 1830, l'émir de Tripolitaine avant 1912, l'émir de Bahrein avant 1820....

om-old.gif

Du Magreb au Mashreck, l’utilisation distincte du rouge pour les institutions laïques, et du vert pour celles religieuses, était une pratique répandue.

L'utilisation de pavillons identiques par des dirigeants politiques de pays différends n'était pas une pratique valable dans le cadre de ce que nous appelons une mondialisation, les conseillers occidentaux français et britanniques insistèrent pour ajouter d"autres symboles sur les pavillons rouges.

Ceci donna les drapeux nationaux actuels suivants:

110px-Flag_of_Turkey.svg.png Turquie 1453

120px-Flag_of_Morocco.png Maroc 1915

134px-Flag_of_Bahrain.png Bahrein 1932

204px-Flag_of_Qatar.png Qatar 1971

160px-Flag_of_Oman.png Oman 1995

jeudi 28 mars 2019

Drapeaux musulmans (2): croissant de lune seul

Si le croissant de lune accompagné d'une ou plusieurs étoiles est le symbole le plus fréquent d'appartenance au monde musulman; la présence d'un croissant seul a le même symbolisme.
Cette version allégée parait plus récente et se retrouve sur le drapeau des Maldives depuis 1933.

mv.gif

Le croissant est aussi présent sur les armoiries du sultanat de Brunei
160px-Flag_of_Brunei.png Brunei(1959- )
Le croissant seul est aussi présent sur les drapeaux d'associations musulmanes:
int-oic2.jpg Organisation de la Conférence islamique (1981-2011)
int-al2.jpg Ligue arabe (1945-)
RED_CRESCENT2.jpg Croissant rouge (1919-)
Il est présent sur d'anciens drapeaux comme sur:
uz_khiva1917b.jpg
celui du khanat de Khiva (1873-1918)

mercredi 27 mars 2019

Drapeaux musulmans (1): croissant de lune et étoile

Quel est le symbole le plus répandu sur les drapeaux des pays où l'Islam est la religion majoritaire?

Sans hésiter on peut dire le croissant de lune et l'étoile.

Et pourtant, cette combinaison d'astres célestes fut l'emblème de bien d'autres dieux, ou plutôt de déesses, dans d'autres civilisations: Isis dans le monde égyptien, Diane dans le monde grec. Même la Vierge porte ces symboles.

Alors pourquoi cette adoption par l'Islam, alors qu'il n'apparait pas dans le Coran?

Par le biais des Turcs, dont le sultan (souverain) fut le calife (successeur de Mahomet) guidant la communauté des musulmans à partir de 1507.

Les Turcs Ottomans ont récupéré ces deux symboles de leur adversaires grecs et chrétiens de l'Empire Byzantins.

Il existe plusieurs légendes qui racontent ce transfert:

Une légende raconte que la veille de la chute de Constantinople en 1453, Mehmet II aurait vu apparaître dans son rêve un croissant et une étoile sur son buste. Il les fit figurer sur son étendard qui était rouge.

Une autre, date de l’an 1071 l’évènement : après la bataille de Manzikert, et la défaite de l’armée byzantine, le chef seldjoukide Alp Arslan errait sur le champ de bataille lorsqu’il vit le reflet du croissant de lune et de l’étoile sur une mare de sang de guerriers turcs. Il décida alors d’en faire son drapeau.

tr.gif

La Turquie en conserva l'usage au 20ème siècle, même après sa transformation en un état républicain laïcisé (1923).

Les pays suivants l'utilisent actuellement:

120px-Flag_of_Tunisia.png Tunisie 1827
120px-Flag_of_Pakistan.png Pakistan 1906
160px-Flag_of_Azerbaijan.svg.png Azerbaidjan 1918
160px-Flag_of_Malaysia.png Malaisie 1950
160px-Flag_of_Libya.png Lybie 1951
120px-Flag_of_Mauritania.png Mauritanie 1959
120px-Flag_of_Algeria.svg.png Algérie 1962
134px-Flag_of_the_Comoros.png Comores 1963
160px-Flag_of_Uzbekistan.png Ouzbékistan 1991
120px-Flag_of_Turkmenistan.png Turkménistan 1992

Attention: le croissant de lune et les cinq étoiles du drapeau de Singapour ne veulent pas dire que la majorité des habitants sont musulmans, mais que Singapour s'est détachée de la Fédération de Malaisie (représentée par le croissant de lune) et que sa population est d'origine chinoise (les 5 étoiles du drapeau chinois).
120px-Flag_of_Singapore.png Singapour 1959

mercredi 17 octobre 2018

4 types sémiotiques de logos de ville

Comment représenter l’identité d’une ville avec un logo ? L’analyse sémiotique de Boris Maynadier permet d’identifier quatre types de logos de villes. Ils la désignent, l’affirment avec emphase, la représentent, ou mettent en scène une relation.

Désignation de la ville

Certains logos alphanumériques reprennent le nom ou l’initiale de la ville. Ils entretiennent un rapport de désignation, à la manière d’une étiquette.

Saint-Etienne.png

Emphase de la ville

On trouve récemment des logos étiquette plus développés, à l’instar de OnlyLyon. Sur le plan du signifiant, le signe invite à un décryptage de la part du récepteur.

Cela confère un caractère créatif au logo, car il demande un travail cognitif pour être résolu tout en respectant les contraintes de l’anagramme.

Cette résolution conduit à comprendre le sens du logo « seulement Lyon ».

Il ressort une emphase qui amplifie l’importance de la ville. L’emphase se traduit aussi par l’expression un sentiment de fierté « on sent la fierté de la ville »

only_lyon.jpg

Représentation de la ville

Les logos de type institutionnel s’inscrivent dans une démarche de création d’une marque pour la ville.

Ces logos sont construits de telle sorte qu’ils expriment une certaine identité de la ville, jugée stratégiquement pertinente par les managers et les responsables urbains.

Que le logo soit figuratif (e.g. le dessin explicite d’un élément architectural de la ville) ou abstrait (e.g. la symbolisation d’une valeur, comme le dynamisme), il manifeste la volonté de la part de ses créateurs de montrer certaines qualités des villes (e.g. historiques,économiques, etc.). L’enjeu managérial et créatif réside alors dans la capacité du signe à valoriser ces caractéristiques, jugées dignes de cette représentation.

Logo_Pau.svg.png

Relation à la ville

Les logos à la première personne s’appuient sur une démarche relationnelle. Plutôt que désigner ou représenter la ville, ils mettent en scène la relation entre cette dernière et le citadin.

En effet, les logos à la première personne mettent en jeu une identité, mais plutôt que de focaliser sur celle de la ville c’est celle du citadin qui est valorisée. Avec les logos à la première personne, les managers opèrent donc un renversement.

L’identité en jeu semble être moins celle de la ville que celle du citadin. Le logo commence en effet par un pronom à la première personne : c’est donc bien l’identité de chacun qui est d’abord concernée. Le logo « I amsterdam » qui se destine à tous les publics de la ville, habitants, touristes ou entreprises, en est une bonne illustration (www.iamsterdam.com).
i__amsterdam_logo-copie-1.png

De quoi le logo d’une ville est-il le signe ?

Boris Maynadier

Décisions Marketing n°74 Avril-Juin 2014, 115-127

vendredi 12 octobre 2018

Les 12 différents types d'armoiries

A. Les armes parlantes sont celles qui se rapportent au nom de celui qui les porte

A1. Par l'initiale

DIGNE.BMPD pour Digne

A2.Quand le nom est composée de 2 noms, les initiales des 2 mots

pierrefeu.bmp PF pour Pierre Feu

A3. Par une syllabe du nom, généralement la première

colmars.bmp COL pour Colmars

A4. Par le nom en entier

allauch.bmp ALLAUCH pour Allauch

A5. Par la première et dernière lettre du nom

la_ciotat.bmp CT pour La Ciotat

A6. Par une figure qui rappelle le nom

soleillas.bmp un soleil pour Soleillas

A7. Par une figure qui rappelle pour l'oreille et non pour l'esprit, la prononciation du nom.
Il s'agit d'un rébus.

cogolin.bmp un coq et du lin pour Cogolin

B. Les armes allusives qui se rapportent à un fait quelconque, tiré:

B1. de la situation du lieu

aups.bmp les Alpes pour Aups

B2. d'un événement remarquable ou d'une action illustre

tarascon.bmp la tarasque tuée par Sainte Marthe pour Tarascon

B3. de la possession d'un ou plusieurs seigneurs

barreme.bmp armes de la famille de Villeneuve pour Barrême

C. Les armes de caprice qui ont simplement la fantaisie pour origine et que l'on peut diviser en:

C1. Anciennes

nible.bmp une étoile pour Nible

C2, Nouvelles qui furent imposées en 1697 par les employés du sieur Vannier, chargé en Provence de l'enregistrement de toutes les armoiries.

DAUPHIN.BMP un éléphant et un pairle pour Dauphin

d'après Louis de Bresc dans Armorial des communes de Provence (1866).

mardi 25 septembre 2018

Branding territorial: Boris Maynadier

Boris Maynadier est docteur en sciences de gestion spécialisé en marketing territorial, enseignant en école de commerce.

Il a réalisé une thèse soutenue à l'IAE de Toulouse en juin 2009 - Marque de ville, étude des modalités sémiotiques de génération d'une marque par une ville.

Il a écrit les textes:

  • Les représentations symboliques de la ville : des armoiries aux logos, entrée de la ville dans l’hypermodernité 2007
  • Marque de ville : une approche sémiotique 2009
  • De quoi le logo d’une ville est-il le signe ? 2014
  • Gouvernance d’une marque de ville : les stratégies ambiguës 2015

De 2006 à 2014, il s'est occupé du blog: Branding the city

Il y a publié les articles:

La base de son raisonnement est:

Au XIIe siècle, les villes prennent de l'autonomie dans le monde médiéval et elles le montrent. Les villes deviennent des sujets plutôt que de simples objets, elles développent une identité et l'expriment. Alors bien entendu, en symbolisant cette indépendance nouvelle, ce moment charnière, les villes utilisent les codes de l'époque : les blasons.

Si on met cet épisode en perspective avec le parcours des villes hypermodernes (nota 1), on discerne des similitudes. À partir de la fin du XXe siècle, les villes se trouvent à un autre moment charnière où elles ont besoin d'exprimer leur identité et leur capacité de gestion, "d'auto-gestion" (le terme est abusif), en tout cas de prise en main de leur destin. Et là, les signes et techniques de l'époque, ce sont les logos et le marketing. Les logos de villes apparaissent au moment de la décentralisation.

Bon, voilà, à ce stade, l'histoire se joue entre logos et armoiries, entre un signe médiéval obsolète (au sens sémiotique - nous en avons perdu les clefs de lecture) et les logos hypermodernes. On peut établir une catégorie sémantique :/logos/ versus /armoiries/

Il s'agit de produire, pour construire un carré sémiotique, leur contraires : /non logos/ versus /non armoiries/ qui sont des hybrides de logos et armoiries.

Qu'est-ce qu'un /non logo/ ? Un /non logo/ est la négation de la modernité du logo par l'utilisation de la forme de l'écu qui appelle indubitablement un connoté "historique" et un connoté "institutionnel" des armoiries. Cependant, un /non logo/ n'est pas tout à fait une armoirie, parce qu'il n'en respecte pas les règles strictes de composition.

Qu'est-ce qu'une /non armoirie/ ? C'est la négation des règles de composition strictes des armoiries. Notamment, la forme d'écu est abandonnée. Mais les /non armoiries/ utilisent les figures de l'héraldiques, les dessins qui illustrent les armoiries. Par exemple, le navire de la ville de Paris rappelle celui de ses armoiries, se référant au passé économique, fluvial de la cité. Pourquoi n'est-ce pas un logo ? Parce que le symbole relève encore de l'héraldique qui est indéchiffrable pour qui ne connaît l'histoire de la capitale. Le signe n'est donc pas encore tout à fait hypermoderne (nota 2) .

Souvent, les villes conservent deux systèmes, des armoires et des logos en même temps, et communiquent même parfois avec les deux symboles, attachées qu'elles sont aux reliques héraldiques. Bien évidemment, ce n'est pas une bonne solution. A ce compte là, mieux vaut doter la ville d'un signe hybride, si on veut conserver des signes historiques du patrimoine de la cité.

Nota 1: Ascher distingue trois phases de modernisation des villes.

  1. Les temps modernes : de la fin du Moyen Age à la révolution industrielle
  2. De la révolution industrielle à la généralisation de la consommation de masse
  3. Hypermodernité : aujourd'hui

Nota 2: Hypermodernité versus postmodernité
Il n'est pas toujours aisé de faire la différence pour qui ne s’intéresse pas de très près à la question. Dans Examen, François Ascher revient sur la question et réaffirme sa position : nous sommes dans une phase hypermoderne et non postmoderne. ce qui crée de la confusion, c'est que souvent les constats peuvent paraître identiques. Par exemple, Maffesoli (postmoderne s'il en est) parle de tribus, de nomadisme... Les hypermodernes ne nient pas les phénomènes de groupes, ou les nouvelles mobilités, mais elles sont théorisées différemment.

Quelques oppositions majeures :
Pour les postmodernes, la modernité est en crise, le projet moderne est en crise.
Pour les hypermodernes, "ce n'est pas la modernité qui est en crise, mais ce qui est resté prémoderne" (Ascher, 2007, 192), un peu à la manière des villes qui conservent leurs armoiries que personne ne comprend.

Pour les postmodernes, la raison n'est plus porteuse de progrès, la notion de progrès a perdu son sens.
Pour les hypermodernes, le progrès n'a pas perd son sens, mais on n'a plus une foi aveugle en lui. En portant un regard plus raisonné sur le progrès, nous sommes plus modernes .

mercredi 29 août 2018

Les 63 pays membres de la SDN

Membres fondateurs 1919:

   Afrique du Sud
   Argentine
   Australie
   Belgique
   Bolivie
   Brésil
   Canada
   Chili 
   Colombie
   Cuba
   Danemark 
   Espagne
   France 
   Grèce
   Guatemala
   Haïti
   Honduras 
   Inde
   Italie 
   Japon 
   Libéria
   Nicaragua 
   Norvège
   Nouvelle-Zélande
   Panama
   Paraguay 
   Pays-Bas
   Pérou 
   Perse
   Pologne
   Portugal
   République de Chine
   Roumanie 
   Royaume-Uni
   Salvador 
   Siam 
   Suède
   Suisse
   Tchécoslovaquie 
   Uruguay
   Venezuela 
   Royaume des Serbes, Croates et Slovène

1920

   Albanie 
   Autriche 
   Bulgarie
   Costa Rica
   Finlande
   Luxembourg

1921

   Estonie 
   Lettonie 
   Lituanie

1922

   Hongrie

1923

   Éthiopie 
   Irlande

1924

   République dominicaine

1926

   Allemagne

1931

   Mexique

1932

   Irak
   Turquie

1934

   Afghanistan 
   Équateur 
   Union des républiques socialistes soviétiques

1937

   Égypte

jeudi 23 août 2018

Les 80 pays membres de l'UNPO

L'Organisation des nations et des peuples non représentés (officiellement, en anglais : Unrepresented Nations and Peoples Organization ou UNPO) est une organisation internationale dont les membres sont des peuples autochtones, des minorités et des territoires non souverains ou occupés.

Elle a été fondée en 1991 à La Haye aux Pays-Bas.

Actuellement l'UNPO englobe 44 membres

Turkestan oriental
Tibet
Tatars de Crimée
Taïwan
Kurdistan irakien
Cordillera
Zanzibar
Turkmènes d'Irak
République des Moluques du Sud
Kosovo
Chittagong Hill Tracts
Assyrie
Abkhazie
Oudmourtie
Batwa
Ogoni
Nagalim
Mapuche
Circassie
Hongrois de Roumanie
Khmer Krom
Chin
Sind
Vhavenda
Degar-Montagnards
Ahwazi
Somaliland
Oromos
Ambazonie
Baloutchistan occidental
Mongolie-Intérieure
Kurdistan iranien
Hmong
Basters de Rehoboth
Azerbaïdjan du Sud
Baloutchistan
Afrikaners
Gilgit-Baltistan
Ogaden
Moro
Haratins
Lezgin
Savoie
Bretagne
Sind
Kabylie
Freedom

Anciens membres

Six membres sont devenus indépendants (reconnus par l'ONU) depuis la création de l'organisation. Ils continuent cependant à la soutenir activement.

Estonie (membre fondateur), retrait 17 septembre 1991, indépendance restaurée en 1991
Lettonie (membre fondateur), retrait 17 septembre 1991, indépendance restaurée en 1991
Arménie (membre fondateur), retrait 2 mars 1992, indépendance acquise en 1991
Géorgie (membre fondateur), retrait 31 juillet 1992, indépendance acquise en 1991
Palaos (membre fondateur), retrait 15 décembre 1994, indépendance depuis 1994
Timor oriental adhésion 17 janvier 1993, retrait 27 septembre 2002, indépendance depuis 2002

Anciens membres qui ont retiré leur adhésion pour d'autres raisons :

Aceh adhésion 6 août 1991, retrait 1er mars 2008 ; accord conclu avec l'Indonésie en 2005
Albanais de Macédoine adhésion 16 avril 1994, retrait 1er mars 2008 ; accord conclu avec la République de Macédoine en 2001
Bachkirie adhésion 3 février 1996, retrait 30 juin 1998
Bougainville adhésion 6 août 1991, retrait 1er mars 2008 ; accord conclu concernant l'autonomie avec Papouasie-Nouvelle-Guinée en 2000
Tchouvachie adhésion 17 janvier 1993, retrait 1er mars 2008
Gagaouzie Gagaouzie adhésion 16 avril 1994, retrait 1er décembre 2007 ; accord conclu concernant l'autonomie avec Moldavie en 1994
Ingouchie adhésion 30 juillet 1994, retrait 1er avril 2008
Kumyk adhésion 17 avril 1997, retrait 1er mars 2008
République Lakota adhésion 30 juillet 1994, retrait 1er décembre 2007
Maohi adhésion 30 juillet 1994, retrait 1er décembre 2007
Nuxalk adhésion 23 septembre 1998, retrait 1er mars 2008
Rusyn adhésion 23 septembre 1998, retrait 1er décembre 2007
Sakha adhésion 3 août 1993, retrait 30 juin 1998
Talysh adhésion 26 juin 2005, retrait 1er mars 2008
Tatarije adhésion 11 février 1991, retrait 1er mars 2008

Membres suspendus

Aboriginals of Australia, (adhésion 11 février 1991 suspension 7 juillet 2012)
Dénés, (adhésion 19 décembre 2004 suspension 9 octobre 2009)
Birmanie, mai 2008 suspension 13 février 2010
Bouriatie, (adhésion 3 février 1996 suspension 13 février 2010)
Minorité grecque d'Albanie, (adhésion 11 février 1991 suspension 7 juillet 2012)
Cabinda (adhésion 17 avril 1997 suspension 18 septembre 2011)
République tchétchène d'Itchkérie (adhésion 6 août 1991 suspension 10 septembre 2010)
Inkeri (adhésion 17 janvier 1993 suspension 9 octobre 2009)
Kalahui Hawai'i (adhésion 3 août 1993 suspension 7 juin 2012)
État Karenni, (adhésion 19 janvier 1993 suspension 7 juillet 2012)
Khalistan (adhésion 24 janvier 1993 suspension 4 août 1993; suspension permanente depuis 22 janvier 1995)
République des Komis (adhésion 17 janvier 1993 suspension 9 octobre 2009)
Maasaï, (adhésion 19 décembre 2004 suspension 7 juillet 2012)
République des Maris (adhésion 6 août 1991 suspension 9 octobre 2009)
Môns, (adhésion 3 février 1996 suspension 7 juillet 2012)
Nahua del Alto Balsas (adhésion 19 décembre 2004 suspension 20 septembre 2008)
Scania (adhésion 19 janvier 1993 suspension 18 septembre 2011)
Shan (adhésion 17 avril 1997 suspension 6 février 2010)
Tsimshian (adhésion 2 février 2007 suspension 18 septembre 2011)
République de Touva (adhésion 3 février 1996 suspension 13 février 2010)
Papouasie occidentale (adhésion 11 février 1991 suspension 20 septembre 2008)

lundi 6 août 2018

Les 197 pays reconnus par l'ONU

Il existe 197 pays reconnus par l’ONU dans le monde, dont la répartition par continent est la suivante :

Afrique : 54 pays

Amérique : 35 pays

Asie : 47 pays

Europe : 46 pays (28 au sein de l’Union Européenne)

Océanie : 16 pays

En voici la liste complète, avec le nom du pays et sa capitale.

Pays Capitale

Afrique du Sud Pretoria

Afghanistan Kaboul

Albanie Tirana

Algérie Alger

Allemagne Berlin

Andorre Andorre-la-Vieille

Angola Luanda

Antigua-et-Barbuda Saint John’s

Arabie Saoudite Riyad

Argentine Buenos Aires

Arménie Erevan

Australie Canberra

Autriche Vienne

Azerbaïdjan Bakou

Bahamas Nassau

Bahreïn Manama

Bangladesh Dacca

Barbade Bridgetown

Belgique Bruxelles

Belize Belmopan

Bénin Porto-Novo

Bhoutan Thimphou

Biélorussie Minsk

Birmanie Naypyidaw

Bolivie Sucre

Bosnie-Herzégovine Sarajevo

Botswana Gaborone

Brésil Brasilia

Brunei Bandar Seri Begawan

Bulgarie Sofia

Burkina Faso Ouagadougou

Burundi Bujumbura

Cambodge Phnom Penh

Cameroun Yaoundé

Canada Ottawa

Cap-Vert Praia

Chili Santiago

Chine Pékin

Chypre Nicosie

Colombie Bogota

Comores Moroni

Corée du Nord Pyongyang

Corée du Sud Séoul

Costa Rica San José

Côte d’Ivoire Yamoussoukro

Croatie Zagreb

Cuba La Havane

Danemark Copenhague

Djibouti Djibouti

Dominique Roseau

Égypte Le Caire

Émirats arabes unis Abou Dabi

Équateur Quito

Érythrée Asmara

Espagne Madrid

Estonie Tallinn

États-Unis Washington

Éthiopie Addis-Abeba

Fidji Suva

Finlande Helsinki

France Paris

Gabon Libreville

Gambie Banjul

Géorgie Tbilissi

Ghana Accra

Grèce Athènes

Grenade Saint-Georges

Guatemala Guatemala

Guinée Conakry

Guinée équatoriale Malabo

Guinée-Bissau Bissau

Guyana Georgetown

Haïti Port-au-Prince

Honduras Tegucigalpa

Hongrie Budapest

Îles Cook Avarua

Îles Marshall Majuro

Inde New Delhi

Indonésie Jakarta

Irak Bagdad

Iran Téhéran

Irlande Dublin

Islande Reykjavik

Israël Jérusalem

Italie Rome

Jamaïque Kingston

Japon Tokyo

Jordanie Amman

Kazakhstan Astana

Kenya Nairobi

Kirghizistan Bichkek

Kiribati Tarawa-Sud

Koweït Koweït

Laos Vientiane

Lesotho Maseru

Lettonie Riga

Liban Beyrouth

Liberia Monrovia

Libye Tripoli

Liechtenstein Vaduz

Lituanie Vilnius

Luxembourg Luxembourg

Macédoine Skopje

Madagascar Antananarivo

Malaisie Kuala Lumpur

Malawi Lilongwe

Maldives Malé

Mali Bamako

Malte La Valette

Maroc Rabat

Maurice Port-Louis

Mauritanie Nouakchott

Mexique Mexico

Micronésie Palikir

Moldavie Chișinău

Monaco Monaco

Mongolie Oulan-Bator

Monténégro Podgorica

Mozambique Maputo

Namibie Windhoek

Nauru Yaren

Népal Katmandou

Nicaragua Managua

Niger Niamey

Nigeria Abuja

Niue Alofi

Norvège Oslo

Nouvelle-Zélande Wellington

Oman Mascate

Ouganda Kampala

Ouzbékistan Tachkent

Pakistan Islamabad

Palaos Ngerulmud

Palestine Ramallah

Panama Panama

Papouasie-Nouvelle-Guinée Port Moresby

Paraguay Asuncion

Pays-Bas Amsterdam

Pérou Lima

Philippines Manille

Pologne Varsovie

Portugal Lisbonne

Qatar Doha

République centrafricaine Bangui

République démocratique du Congo Kinshasa

République Dominicaine Saint-Domingue

République du Congo Brazzaville

République tchèque Prague

Roumanie Bucarest

Royaume-Uni Londres

Russie Moscou

Rwanda Kigali

Saint-Kitts-et-Nevis Basseterre

Saint-Vincent-et-les-Grenadines Kingstown

Sainte-Lucie Castries

Saint-Marin Saint-Marin

Salomon Honiara

Salvador San Salvador

Samoa Apia

São Tomé-et-Principe São Tomé

Sénégal Dakar

Serbie Belgrade

Seychelles Victoria

Sierra Leone Freetown

Singapour Singapour

Slovaquie Bratislava

Slovénie Ljubljana

Somalie Mogadiscio

Soudan Khartoum

Soudan du Sud Djouba

Sri Lanka Sri Jayawardenapura

Suède Stockholm

Suisse Berne

Suriname Paramaribo

Swaziland Mbabane

Syrie Damas

Tadjikistan Douchanbé

Tanzanie Dodoma

Tchad N’Djaména

Thaïlande Bangkok

Timor oriental Dili

Togo Lomé

Tonga Nukuʻalofa

Trinité-et-Tobago Port-d’Espagne

Tunisie Tunis

Turkménistan Achgabat

Turquie Ankara

Tuvalu Funafuti

Ukraine Kiev

Uruguay Montevideo

Vanuatu Port-Vila

Vatican Vatican

Venezuela Caracas

Viêt Nam Hanoï

Yémen Sanaa

Zambie Lusaka

Zimbabwe Harare

Les 327 pays du travelers' century club

Les 327 pays du travelers' century club: Le Travellers 'Century Club , ou TCC , est un club pour les personnes qui ont visité au moins 100 pays et territoires du monde. L'organisation a été fondée en Californie en 1954 et compte aujourd'hui plus de 1 400 membres à travers le monde. 23 membres ont visité chaque endroit de la liste. La liste comprend non seulement les États souverains, mais aussi certains territoires , des enclaves et des groupes d' îles . La littérature du club note que "bien que certains ne soient pas en réalité des pays à part entière, ils ont été inclus parce qu’ils ont été retirés des parents, géographiquement, politiquement ou ethnologiquement" selon des règles établies en 1970. L'idée originale vient des radio-amateurs qui obtenaient un diplome pour avoir contacté 100 stations différentes.

PACIFIC OCEAN (39)

   Australia
   Bismarck Archipelago (New Ireland, New Britain, Bougainville, Admiralty Islands)
   Chatham Islands
   Cook Islands (Rarotonga, Aitutaki, Penrhyn)
   Easter Island
   Fiji Islands
   French Polynesia (Tahiti,Tuamotu, Austral, Gambier)
   Galapagos Islands
   Guam
   Hawaiian Islands
   Juan Fernandez Islands (Robinson Crusoe Island)
   Kiribati (Gilberts,Tarawa, Ocean Island)
   Line/Phoenix Islands (Fanning, Christmas, Canton, Enderbury)
   Lord Howe Island
   Marquesas Islands
   Marshall Islands, Republic of (Majuro, Kwajalein, Eniwetok)
   Micronesia, Fed.States of (Pohnpei, Kosrae, Chuuk,Yap,Caroline Islands)
   Midway Island  
   Nauru
   New Caledonia & Deps. (Noumea, Loyalty Islands)
   New Zealand
   Niue
   Norfolk Island
   Northern Marianas (Saipan, Tinian)
   Ogasawara (Bonin, Volcano Island, Iwo Jima)
   Palau, Republic of
   Papua New Guinea
   Pitcairn Island
   Ryukyu Islands (Okinawa)
   Samoa, American (Pago Pago)
   Samoa (Apia)
   Solomon Islands (Guadalcanal, New Georgia,Tulagi)
   Tasmania
   Tokelau Islands (Fakaofu, Atafu, Union)
   Tonga (Nukualofa)
   Tuvalu (Ellice Island, Funafuti, Vaitapu)
   Vanuatu (New Hebrides Islands)
   Wake Island
   Wallis & Futuna Islands

NORTH AMERICA (6)

   Alaska
   Canada
   Mexico
   Prince Edward Island
   St. Pierre & Miquelon
   United States (Continental)

CENTRAL AMERICA (7)

   Belize (British Honduras)
   Costa Rica
   El Salvador
   Guatemala
   Honduras
   Nicaragua
   Panama

SOUTH AMERICA (14)

   Argentina
   Bolivia
   Brazil
   Chile
   Colombia
   Ecuador
   French Guiana
   Guyana (British Guiana)
   Nueva Esparta (Margarita Island)
   Paraguay
   Peru
   Suriname (Netherlands Guiana)
   Uruguay
   Venezuela

CARIBBEAN (30)

   Anguilla
   Antigua & Barbuda
   Aruba
   Bahamas
   Barbados
   Bonaire
   Cayman Islands
   Cuba
   Curacao
   Dominica
   Dominican Republic
   Grenada & Deps. (Carriacou, Grenadines)
   Guadeloupe & Deps. (Marie Galante)
   Haiti
   Jamaica
   Martinique
   Montserrat
   Puerto Rico
   Saba & Sint Eustatius
   Saint-Barthélemy
   Saint-Martin (France)
   San Andres & Providencia
   Sint Maarten (Netherlands)
   St. Kitts & Nevis
   St. Lucia
   St. Vincent & the Grenadines
   Trinidad & Tobago
   Turks & Caicos Islands
   Virgin Islands, British (Tortola, etc.)
   Virgin Islands, U.S. (St. Croix, St. John, St. Thomas)

ATLANTIC OCEAN (14)

   Ascension
   Azores Islands
   Bermuda
   Canary Islands
   Cape Verde Islands
   Falkland Islands
   Faroe Islands
   Fernando de Noronha
   Greenland (Kalaallit Nunaat)
   Iceland
   Madeira
   South Georgia & the South Sandwich Islands
   St. Helena
   Tristan da Cunha

EUROPE & MEDITERRANEAN (68)

   Aland Islands (Mariehamn)
   Albania
   Andorra
   Austria
   Balearic Islands (Mallorca, Minorca)
   Belarus
   Belgium
   Bosnia & Herzegovina
   Bulgaria
   Corsica
   Crete
   Croatia
   Cyprus, British Sovereign Base Areas of Akrotiri & Dhekelia
   Cyprus, Republic
   Cyprus, Turkish Fed. State
   Czech Republic
   Denmark
   England
   Estonia
   Finland
   France
   Germany
   Gibraltar
   Greece
   Greek Aegean Islands (Cyclades, Dodecanese,
   Northern Aegean Islands)
   Guernsey & Deps. (Alderney, Herm, Sark, Channel Islands)
   Hungary
   Ionian Islands (Corfu, etc.)
   Ireland (Eire)
   Ireland, Northern (Ulster)
   Isle of Man
   Italy
   Jersey (Channel Islands)
   Kaliningrad
   Kosovo
   Lampedusa
   Latvia
   Liechtenstein
   Lithuania
   Luxembourg
   Macedonia
   Malta
   Moldova
   Monaco
   Montenegro
   Netherlands
   Norway
   Poland
   Portugal
   Romania
   Russia
   San Marino
   Sardinia
   Scotland
   Serbia
   Sicily
   Slovakia
   Slovenia
   Spain
   Spitsbergen (Svalbard, Bear Island)
   Srpska
   Sweden
   Switzerland
   Transnistria (Pridnestrovie)
   Turkey in Europe (Istanbul)
   Ukraine
   Vatican City
   Wales

ANTARCTICA (7)

   Argentine Antarctica (Antarctic Peninsula)
   Australian Antarctic Territory (Mawson, Davis, Macquarie, Heard)
   British Antarctic Territory (Graham Land, South Orkney, South Shetland)
   Chilean Antarctic Territory (Antarctic Peninsula)
   French Southern & Antarctic Lands (Adélie Land, Kerguelen, Amsterdam, St. Paul, Crozet, Îles Éparses)
   Norwegian Dependencies (Queen Maud Land, Bouvet)
   New Zealand Antarctica (Ross Dependency)

AFRICA (55)

   Algeria
   Angola
   Benin (Dahomey)
   Botswana (Bechuanaland)
   Burkina Faso (Upper Volta)
   Burundi (Urundi)
   Cabinda
   Cameroon
   Central African Republic
   Chad
   Democratic Republic of the Congo (Kinshasa)
   Republic of the Congo (Brazzaville)
   Djibouti
   Egypt in Africa
   Equatorial Guinea (Bioko)
   Equatorial Guinea (Rio Muni)
   Eritrea
   Ethiopia
   Gabon
   Gambia
   Ghana (Gold Coast, British Togoland)
   Guinea (French Guinea)
   Guinea-Bissau
   Ivory Coast
   Kenya
   Lesotho (Basutoland)
   Liberia
   Libya
   Malawi (Nyasaland)
   Mali
   Mauritania
   Morocco
   Morocco,Spanish (Ceuta, Melilla)
   Mozambique
   Namibia
   Niger
   Nigeria
   Rwanda
   Sao Tome & Principe
   Senegal
   Sierra Leone
   Somalia (Italian Somaliland)
   Somaliland (British)
   South Africa
   South Sudan
   Sudan
   Swaziland
   Tanzania (Tanganyika)
   Togo
   Tunisia
   Uganda
   Western Sahara (Spanish Sahara)
   Zambia (No. Rhodesia)
   Zanzibar
   Zimbabwe (So. Rhodesia)

MIDDLE EAST (21)

   Abu Dhabi
   Ajman
   Bahrain
   Dubai
   Egypt in Asia (Sinai Peninsula)
   Fujairah
   Iran
   Iraq
   Israel
   Jordan
   Kuwait
   Lebanon
   Oman
   Palestine
   Qatar
   Ras Al Khaimah
   Saudi Arabia
   Sharjah
   Syria
   Umm Al Qaiwain
   Yemen

INDIAN OCEAN (15)

   Andaman-Nicobar Islands
   British Indian Ocean Territory (Chagos Archipelago, Diego Garcia)
   Christmas Island
   Cocos (Keeling) Islands
   Comoros (Anjouan, Moheli, Grand Comoro)
   Lakshadweep
   Madagascar
   Maldives
   Mauritius & Dependencies (Agalega, St. Brandon)
   Mayotte (Dzaoudzi)
   Reunion & Dependencies (Tromelin, Glorioso)
   Rodrigues Island
   Seychelles
   Socotra
   Zil Elwannyen Sesel (Aldabra, Farquhar, Amirante Islands)

ASIA (51)

   Abkhazia
   Afghanistan
   Armenia (Yerevan)
   Azerbaijan (Baku)
   Bangladesh
   Bhutan
   Brunei
   Cambodia
   China, People’s Republic
   Georgia
   Hainan Island
   Hong Kong
   India
   Indonesia (Java)
   Japan
   Jeju Island (South Korea)
   Kalimantan (Indonesian Borneo)
   Kashmir
   Kazakhstan
   Korea, North
   Korea, South
   Kyrgyzstan
   Laos
   Lesser Sunda Islands (Bali,Timor, Indonesia)
   Macau
   Malaysia
   Maluku Islands
   Mongolia, Republic
   Myanmar (Burma)
   Nakhchivan
   Nepal
   Pakistan
   Papua (Irian Jaya)
   Philippines
   Russia in Asia (incl. Siberia)
   Sabah (North Borneo)
   Sarawak
   Sikkim
   Singapore
   Sri Lanka (Ceylon)
   Sulawesi (Celebes, Indonesia)
   Sumatra (Indonesia)
   Taiwan. R.O.C.
   Tajikistan
   Thailand
   Tibet
   Timor-Leste
   Turkey in Asia (Anatolia, Ankara, Izmir)
   Turkmenistan
   Uzbekistan
   Vietnam

mardi 10 octobre 2017

Ambazonia

L'ouest du Cameroun a décidé de se donner une identité nouvelle: l'Ambazonia et de déclarer son indépendance le 01/10/2017.
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Nouveau nom, nouvelles couleurs, nouveaux emblèmes, les leaders indépendantistes jouent sur le sentiment que les habitants des deux régions anglophones du Cameroun, le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, se sentent marginalisés par la majorité de la population francophone des huit autres régions du Cameroun. IIs croient qu’ils sont traités comme des citoyens de seconde classe.



Historiquement, l'ancienne colonie allemande du Kamerun fut partagée entre la France et le Royaume-Uni en 1918.
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Le British Mandate territory of British Cameroons fut administré depuis la colonie anglaise du Nigéria et avait pour badge un régime de banane.
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Le territoire fut partagé en 2: le Northern Cameroons vota son rattachement au Nigéria où il forme une partie des états de Taraba, Adamawa et Borno. C'est le fief actuel de Boko Haram.

Le Southern Cameroons lui, décida en 1961 de rejoindre le Cameroun francophone indépendant depuis 1959.
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Cette union était symbolisée par les 2 étoiles sur le tricolore vert-rouge-jaune. La république était fédérale.
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Mais en 1972, le fédéralisme est abandonné et la République du Cameroun devient un état unitaire. Une seule étoile est présente sur le drapeau
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En 1984, Barrister Gorji Dinka, un chef traditionnel des Widikum, invente le nom d'Ambazonia qui dérive d’Ambas, nom donné à la région de l’embouchure du fleuve Wouri (Mungo river). Ce site, en forme de baie, avait alors reçu le nom anglais Ambas Bay (baie d'Amboise en français).

En 1999, le Southern Cameroons National Council crée le drapeau à 9 bandes blanches et bleues. Les 13 étoiles représentent les 13 divisions du pays. La colombe tenant son bec le rameau d'olivier complète le tout.
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vendredi 4 mars 2016

Le drapeau du Brésil

Le drapeau du Brésil permet une double lecture sémantique.
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La première donne une carte de visite du pays.
Les principales couleurs symbolisent les richesses du Brésil : le vert pour la forêt amazonienne, et le jaune (or) pour les ressources du sous-sol.
Le globe central bleu avec au centre la Croix du Sud, symbole chrétien, porte 27 étoiles représentant les 27 états fédérés du Brésil. Leur disposition correspond à l’aspect du ciel de Rio de Janeiro, le 15 novembre 1889 à 20h30 (instant de la proclamation de la République). Sur la ligne de l'équateur, on lit Ordre et progrès qui est la devise du positivisme fondé par le philosophe français Auguste Comte.
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Or cette lecture est récente. La création du drapeau vert à losange jaune date de 1822. Voyons la lecture que l'on faisait à l'époque.
Le 7 septembre 1822 le régent Pierre proclame à São Paulo l'indépendance du Brésil, et le 12 octobre (jour de ses 24 ans) sur la place Santana à Rio de Janeiro il devient empereur du Brésil sous le nom de Pierre Ier. Il était le fils du roi du Portugal Jean VI, de la dynastie de Bragance et avait épousé en 1817 l'archiduchesse Marie Léopoldine d'Habsbourg.
Il remplaça la cocarde portugaise bleue et blanche par une autre verte et jaune. Le vert pour la couleur de la maison de Bragance et le jaune pour la couleur des Habsbourg. Les écussons de femme étant en losange dans la tradition portugaise, le losange est jaune. Le dessinateur du drapeau est le peintre Jean Baptiste Debret, figure de la vie culturelle brésilienne de 1816 à 1831.
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Sur le drapeau sont les nouvelles armoiries: «... désormais, les armes de ce royaume du Brésil seront, dans un champ vert, une sphère armillaire d'or superposée sur une croix de l'Ordre du Christ, la sphère entourée par 19 étoiles d'argent sur un cercle bleu et une couronne royale avec diamants incrustés au sommet du bouclier, dont les côtés sera accueilli par les deux plantes de café et de tabac, comme emblèmes de ses richesses, dans leurs couleurs appropriées. Plus tard, et sans aucun acte juridique officielle, l'empereur Dom Pedro II a augmenté le nombre d'étoiles à 20 pour refléter la perte de la province de Cisplatina en 1829 et la création des provinces de l'Amazone en 1850 et de Paraná en 1853.
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En astronomie, une sphère armillaire, aussi connue sous le nom d'astrolabe sphérique, est une modélisation basée sur la sphère céleste utilisée pour en montrer le mouvement apparent des étoiles autour de la Terre et du Soleil dans l'écliptique. Son nom provient du latin armilla (cercle, bracelet), puisqu'elle est constituée d'un ensemble de cercles métalliques gradués représentant la géométrie des éléments descriptifs du ciel, sur la sphère centrale orientable. C'était un des outils qu'utilisèrent les navigateurs portugais pour leurs voyages de découverte du monde.
Il devint un symbole utilisé par le roi Manuel Ier du Portugal (1495-1521).
Depuis 1645, une sphère armillaire est présente sur le drapeau du prince du Brésil, fils aîné du roi du Portugal.
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L'Ordre du Christ (Ordem dos Cavaleiros de Nosso Senhor Jesus Cristo) était un ordre militaire religieux héritier de l'Ordre du Temple (plus connu sous le nom des Templiers) au Portugal après leur disparition en 1312. En 1417, Henri le Navigateur devint Grand-Maître de l'Ordre. Grâce aux fonds de l'Ordre, le prince Henri fonda sa fameuse école de navigation à Sagres, ouvrant la voie à la suprématie maritime portugaise: de ce petit village appareillèrent les premières expéditions menant aux grandes découvertes. Manuel Ier envoya Vasco de Gama, membre de l'Ordre lui aussi, pour passer le Cap de Bonne-Espérance en direction des Indes. Il appareilla en 1497 et atteignit Calicut. À la fin du règne de Manuel Ier, l'ordre comptait 454 commanderies au Portugal, en Afrique et dans les Indes.
Son emblème était une croix potencée rouge sur fond blanc.
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On voit donc dans ces 2 lectures sémantiques des drapeaux de la république et de l'empire du Brésil, des points communs et des divergences:
points communs: le vert, le jaune, le losange, la carte du ciel (sphère armillaire ou globe bleu), les étoiles, la croix
divergences: l'interprétation des couleurs et du losange, la précision du dessin du ciel, les armoiries, la couronne et la devise.

A ces 2 interprétations des signes, on peut ajouter que le dessinateur du premier drapeau brésilien, le français Jean Baptiste Debret, a surement pris comme modèle, de façon consciente ou inconsciente, le drapeau militaire français de l'Empire, en activité de 1804 à 1812.
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lundi 8 février 2016

Le lion du León

29 av JC: Les Romains à la conquête de l'Hispanie (Espagne) commence une guerre avec les Cantabres, peuple celte habitant sur la cote nord de l'Espagne actuelle. La valeur des Cantabres était telle qu'elle obligea l'empereur Auguste à déployer un grand nombre de légions. La légion VI Vitrix installa son camp sur un emplacement qui garda le nom de Legio. La prononciation fit évoluer le nom en Leio, Leionem puis Leon.

754: Alphonse le Catholique, roi des Asturies conquiers la ville de León aux Musulmans qui ont envahit l'Espagne.

914: Ordoño II roi de Galice s'installe à León.

1118: Alphonse I le Batailleur, roi d'Aragon et de Pampelune conquiers Saragosse et en fait sa capitale. Marié à Urraque I de León en 1109, il est roi de León, de Castille et de Galice à ses côtés. Il prend alors le titre d'« empereur de León et roi de toute l'Espagne ». À la suite de leur séparation, en 1114, qui entraîne celle de leurs royaume, il conserve ce titre jusqu'en 1127, date à laquelle il l'abandonne au fils aîné d'Urraque, Alphonse VII.

1134: A la mort d"Alphonse I, Alphonse VII prends Saragosse comme capitale.

1148: Alphonse VII, roi de Galice, León et Castille, autrement nommé Imperator Leoni, commence à utiliser un lion sur les pièces de monnaie qu'il fait frapper.
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1157: Fernand II l'utilise sur son étendard. Le lion est passant ce qui rempli le mieux la forme de l'étendard.
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Sur un écu, la représentation la plus courante en héraldique, le lion prends une position verticale, il est dit rampant. La couleur du lion est le pourpre, couleur impériale, le fond est blanc.
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1230: Fernand III roi de León et Castille, utilise une armoirie mélangeant les emblèmes des 2 royaumes.
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Saragosse garde le lion de León comme emblème mais dans une version jaune sur fond rouge, les couleurs de l'Aragon.
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jeudi 14 janvier 2016

Les drapeaux rouge-jaune-vert

Le premier drapeau rouge-jaune-vert connu est celui de la Bolivie. Il fut adopté en 1826.
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Il fut modifié en 1851 pour prendre son arrangement actuel.
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L’Éthiopie en 1897 commença à utiliser le même emblème.
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En 1919, la Lituanie adopte les couleurs populaires du costume traditionnel lituanien.
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En 1941 redevenant indépendante de l'occupation italienne, pour éviter la confusion, l’Éthiopie inversa ses couleurs et ajouta l'impérial lion conquérant de Juda.
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1943: L'état indépendant de Birmanie (japonese puppet state) prends les trois couleurs.
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En 1957, le Ghana fut le premier des états africains à se déclarer indépendant. Il prends les couleurs rouge, jaune, vert en référence à l’Éthiopie, le seul des états africains qui soit indépendant. Il sera suivi par une douzaine d'état africains.
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1957: Cameroun
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1958 Congo
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1958 Guinée
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1958 République Centrafricaine
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1959 Dahomey
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1959 Fédération du Mali qui regroupe Sénégal et Soudan
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1960 Sénégal
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1961 Mali
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1960 Togo
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1960 Sud Kasai
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1962 Rwanda
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1966: La Guyana se fait dessiner un drapeau par Whitney Smith.
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1973 Grenade
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1973 Guinée Bissau c'est l'indépendance des dernières colonies portugaises.
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1975 Cap Vert
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1975 São Tome
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1984: Le Burkina-Faso change de nom et de drapeau.
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1990: Idem pour le Zaïre
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2010: Le Myanmar reprend l’emblème de la Birmanie japonaise de 1943.
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mercredi 30 décembre 2015

Bénin

Le Bénin est un pays d'Afrique de l'ouest long de 670 km en partant de l'océan Atlantique en direction du nord. Sa largeur au niveau de la côte est de 125 km.
Sa capitale est Porto-Novo.
Son drapeau est constitué d'une laize verticale verte et de deux laizes horizontales jaune et rouge.
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Le pays regroupe une partie sud de forets et une partie nord de savanes.
Le climat est tropical et chaud, humide dans le sud et semi-aride dans le nord.
La population est composée de 39% de fons, 15% d'adjas, 12% de yorubas. Il y a une quinzaine de groupes ethniques.
La langue officielle est le français.
Les religions sont 27% de catholiques, 24% de musulmans, 17% de vaudous et 10% de protestants.
La population est de 10 millions d'habitants.
43% de la population a moins de 15 ans.
La villes principale est Cotonou (700 000 h).
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Histoire:
1415: Les Portugais débutent la recherche d'une voie maritime entre l'Europe et l'Inde pour l'approvisionnement en épices.
Ils cabotent le long des côtes africaines en une série d'expéditions. Ces expéditions créent des comptoirs dans les territoires visités.
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1472: Les Portugais arrivent à Lagos (actuel Nigéria).
Le royaume dominant de la région est celui du Bénin.
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Les Portugais donnent le nom de baie du Bénin à l'endroit.
1580: Les Portugais créent le port de Ouidah sur la côte entre les embouchures du Mono et de l'Ouémé.

Auparavant des populations d'origine Yorouba quittèrent Kétou pour s'établir à Tado, près du fleuve Mono.
Trois groupes s'y forment : Les Ewés qui se dirigent vers l'ouest (actuel Togo) et les Fons qui s'installent à l'est. Ceux qui restèrent à Tado se nomment les Ajas.
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1600: La ville d'Allada est fondée.
1625: Des guerres de succession conduisent à la formation de deux autres royaumes : Abomey et Hogbonou (Adjatché en yoruba, Porto Novo en portugais).
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1685: Akaba, considéré comme 4e roi dans les chronologies modernes, obtient la permission des chefs Gedevi, les souverains locaux, de s'installer sur le plateau d'Abomey. Akaba demande des terrains additionnels à un chef important nommé Dan (ou Dã), qui lui répond de façon sarcastique « Veux-tu t'établir jusque dans mon ventre ? ». Insulté, Akaba tue Dan et débute la construction de son palais à cet endroit. Le nom du royaume dériverait de cet incident : Dan, « chef », xo, « ventre », et mê, « à l'intérieur ».
1727: Agadja, fils d'Akaba, conquiert Allada et Ouidah. Ayant désormais un accès à la mer, il développe le commerce avec les Européens sans les intermédiaires de la côte.
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La côte prends le nom de Côte des Esclaves, comme il existe une Côte de l'Or et une Côte d'Ivoire.
Le royaume de Dahomey devient une puissance majeure dans la traite des esclaves, ceux-ci étant fournis grâce à des raids dans les régions voisines.
1848: La France abolit l'esclavage dans toutes ses colonies
1860: Fin du commerce des esclaves au Dahomey.
1863: Le roi de Porto-Novo demande la protection de la France
1868: Glèlè cède Cotonou à la France.
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1885: La Conférence de Berlin permet aux pays européens de poser les règles de partage de l'Afrique: Toute puissance européenne installée sur la côte peut étendre sa domination vers l'intérieur jusqu'à rencontrer une « sphère d'influence » voisine.
1886: Les possessions françaises (Ouidah, Grand-Popo, Porto-Novo et Cotonou) prennent le nom d'Etablissements français du golfe de Bénin, rattachés à la colonie du Sénégal.
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1890: Béhanzin attaque les Français.
1894: Béhanzin est déporté à la Martinique. Création de la Colonie du Dahomey et dépendances.
1897: Signature d'un accord germano-français sur la frontière entre Togo et Dahomey.
1899: Le Soudan français donne 11 de ses provinces du sud à la Guinée française, la Côte d'Ivoire et au Dahomey.
1904: Intégration dans l'Afrique-Occidentale française.
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1960: Indépendance de la République du Dahomey. Le drapeau prends les couleurs rouge, jaune et vert de l'Ethiopie, seul état africain indépendant.
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1975: Mathieu Kérékou renomme le pays République Populaire du Bénin. Le drapeau choisi est un drapeau vert plain avec une étoile rouge en canton.
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1990: Après la chute du mur de Berlin, la république du Bénin revient à l'ancien drapeau. Kérékou cède son poste à Nicéphore Soglo.

samedi 28 novembre 2015

Le drapeau chinois: Wǔxīng hóngqí

Le drapeau de la République populaire de Chine est appelé 五星红旗 (Wǔxīng hóngqí, le drapeau rouge aux cinq étoiles). Un champ rouge et cinq étoiles à cinq branches dorées dans son canton. Le dessin comporte une grande étoile entourée de quatre plus petites disposées en arc de cercle et orientées vers la plus grande. Le rouge représente la révolution, les cinq étoiles et leur relation représentent l'unité du peuple chinois sous la direction du Parti communiste chinois.Les 5 étoiles représentent le Parti Communiste Chinois, grand sauveur du peuple chinois, pour la grande étoile. Les quatre petites étoiles proviennent de l'article « La dictature démocratique du peuple », écrit par Mao Zedong, qui définit le peuple chinois comme la réunion de quatre classes sociales: les travailleurs prolétaires ; les paysans ; la petite bourgeoisie: commerçants, marchands ; les capitalistes patriotes: lettrés.
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Il a été créé en 1949 peu après l'arrivée au pouvoir des communistes, à la suite de la guerre civile chinoise. Le champ rouge était déjà un des symboles présent sur le drapeau du Parti communiste chinois de 1932.
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Celui ci le tenait du drapeau de l'URSS.
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Qui le tenait du drapeau des révolutionnaires bolchéviques.
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Qui le portaient en commémoration des événements de la Commune de Paris de 1871
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Qui le tenait en souvenir des événements du 17 juillet 1791, quand le maire de Paris le fit agiter pour signifier la dissolution de la manifestation ayant lieu au Champs de Mars. Devant le refus des manifestants, la Garde Nationale tira et tua 50 personnes. Le drapeau rouge "trempé dans le sang des martyrs" devint le symbole de la révolution par inversion, passant du camp des tueurs au camp des tués.

Le drapeau rouge aurait pu devenir l'emblème officiel de la France en 1948 si Lamartine n'avait pas plaidé pour le drapeau tricolore.
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